Impact des élections fédérales canadiennes de 2025 sur les marchés financiers et l’immobilier
- Murray Fong
- 6 mai
- 2 min de lecture
Alors que les Canadiens s’adaptent aux résultats des élections fédérales de 2025, les marchés financiers et le secteur immobilier réajustent leurs perspectives face au nouveau paysage politique. Bien que les élections puissent générer de l’incertitude, elles apportent aussi une certaine stabilité une fois les résultats officialisés.
Avec un gouvernement libéral minoritaire, investisseurs et acheteurs immobiliers surveillent attentivement l’évolution des politiques économiques et du logement.
1. Les élections apportent une stabilité aux marchés financiers
Historiquement, les marchés financiers connaissent une volatilité accrue avant les élections, suivie d’une période de stabilisation une fois les résultats connus. Les élections canadiennes de 2025 reflètent la même dynamique observée lors des élections américaines, où les marchés ont retrouvé une certaine confiance après le verdict des urnes. Les investisseurs privilégient la prévisibilité, et bien qu’un gouvernement minoritaire puisse introduire une dose d’incertitude, les grandes orientations politiques sont désormais plus claires, ce qui limite la spéculation et les fluctuations des marchés.

2. Politique immobilière : un soutien continu à l’accessibilité au logement
La crise du logement reste une problématique centrale au Canada, et tous les grands partis ont promis de prendre des mesures pour améliorer l’accessibilité. Le programme du gouvernement libéral prévoit des initiatives visant à accélérer la construction de logements, à libérer des terres fédérales pour le développement immobilier et à offrir des incitatifs financiers aux nouveaux acheteurs. Cependant, avec un gouvernement minoritaire, la mise en œuvre de ces politiques pourrait être freinée, nécessitant des négociations avec les partis d’opposition. Malgré ces défis, l’engagement envers l’augmentation de l’offre de logements laisse présager un soutien continu au marché immobilier.
3. Taux d’intérêt : un consensus sur des baisses, sauf pour Scotia
À mesure que nous avançons dans 2025, un consensus émerge parmi les six grandes banques canadiennes concernant une baisse des taux d’intérêt lors de la prochaine révision de la Banque du Canada. BMO, RBC, CIBC, TD et la Banque Nationale anticipent une pression à la baisse sur les taux, prévoyant une réduction des coûts d’emprunt qui devrait se poursuivre jusqu’en 2026.
Cependant, Scotiabank fait exception, maintenant son prévisionnel selon lequel la Banque du Canada conservera un taux stable de 2,75 % jusqu’en 2026. Cette divergence illustre l’incertitude persistante liée aux pressions inflationnistes et aux perturbations du commerce mondial, qui pourraient influencer les décisions de la banque centrale dans les mois à venir.
Conclusion
Les élections fédérales de 2025 ont posé les bases de nouvelles orientations économiques et de logement qui façonneront l’avenir des marchés financiers canadiens.
Bien que des incertitudes subsistent quant à la mise en œuvre des politiques annoncées, l’engagement du gouvernement en faveur de l’accessibilité au logement et de la stabilité économique offre des motifs d’optimisme prudent. Toutefois, les taux d’intérêt restent une variable clé, et les acteurs du marché suivront de près l’évolution des politiques monétaires en réponse aux défis économiques mondiaux et locaux.
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